Au coeur de la Côte des Légendes C’est en 2004 que le début des travaux de restauration du village de Meneham a démarré. Un projet ambitieux consistant à réhabiliter à l’identique ce hameau de Kerlouan, témoin d’un passé de paysans-pêcheurs-goémoniers. En 2008, les chaumières du village reprenaient vie. Devenu un incontournable du territoire, le village attire des milliers de visiteurs tous les ans. |
Son histoire
Site choisi pour intégrer le système de défense côtière, c’est par la construction du corps de garde vers 1756, qu’apparaît le village de Meneham. Il est tout d’abord occupé par des miliciens, puis des douaniers chargés de la surveillance des côtes contre les invasions ennemies. En 1860, ces derniers quittent le village avec leurs familles et sont alors remplacés par des pêcheurs goémoniers, sans doute séduits par la proximité du littoral, leur lieu de travail. Au fil du temps, les chaumières, blotties en contre-bas des énormes rochers se multiplient et s'agrandissent aux besoins de leurs locataires. À son apogée, le village compte jusqu’à 80 âmes et les 14 maisons abritent parfois 2 ou 3 générations.
Le site de Meneham fait l’objet d’un classement en 1975. L'auberge ferme deux ans plus tard, et les habitants désertent le site. Les bâtiments, ainsi délaissés, tombent peu à peu en ruine et le dernier habitant quitte le village en 2001. L'objectif principal est alors de restaurer le village à l'identique en respectant l'architecture existante et les matériaux d'origine. Le projet est réellement lancé en 2002 et la restauration commence en novembre 2004 pour s’achever en juin 2009.
Lieu touristique
Le village de Meneham est aujourd’hui un lieu ouvert à tous. On peut s’y restaurer, dormir, découvrir le savoir-faire de ses artisans. L’occasion de replonger au temps des douaniers ou de s’imaginer, l’espace d’un instant, la vie de ses habitants à travers ses espaces muséographiques et ses expositions temporaires.
Depuis le corps de garde, blotti dans ses rochers et tourné vers la mer, nul ne peut rester insensible au spectacle qu’offre ce point de vue : un patrimoine naturel dont jamais personne ne se lasse...